LE BOIS & L'HOMME

Et la pollution ?

Chauffage au bois versus Conscience écologique

Le bois de chauffage est reconnu dans presque tous les milieux scientifiques comme une source d’énergie vert, on bute sur un fait tout simple : les arbres capturent le CO2 en poussant, mais tôt ou tard, ce gaz doit être libéré.

« Si un arbre brûle dans un poêle, la quantité de CO2 libérée est la même que si cet arbre était mort et avait pourri de façon naturelle. Les forêts ont un talent formidable pour capturer le CO2. Le problème, c’est que les arbres ne sont pas éternels. Tôt ou tard (suivant les essences au bout de 30 ans ou + 100 ans). L’arbre meurt et pourrit. La même quantité de gaz est alors libérée.

Quand l’arbre jeune et en pleine croissance, il capture le plus de CO2. En rajeunissant la forêt, on peut augmenter le volume de CO2 capturé.

Se chauffer au bois n’aggrave donc en rien le bilan carbone, tant que la consommation et la production s’équilibre.

Le problème écologique principal du chauffage au bois, surtout dans les zones urbaines, ce sont les rejets par les cheminées.

Certains pensent qu’il faut que la fumée sorte de la maison qui se chauffe au bois, mais ce n’est pas vrai. Comme nous allons le voir, la fumée est la partie gazeuse énergétique du bois, , et voir de la fumée s’échapper de la cheminée revient à voir du carburant intact goutter du pot d’échappement.

La différence de rejets entre une combustion correcte et une combustion ratée est énorme !

Une des causes de la pollution est une combustion inadéquate, les gaz s’échapperont de la bûche quand elle atteindra 100˂ 150°C, alors qu’il faut 350 °C pour qu’ils s’enflamment. Dans cet intervalle de 200°C, les gaz s’échappent sans être brûlés.

Avec un poêle propre, du bois de qualité et en respectant le processus de combustion, il peut être presque impossible de voir ou de le sentir qu’une maison se chauffe au bois. Toute pollution éventuelle est tout simplement brûlée et transformée en chaleur.

Des recherches révélèrent que pendant les périodes douces, l’usage consistait à remplir le poêle à bois à ras bord et couper l’arrivée d’air, de telle sorte que le bois se consumait en fournissant une douce chaleur tout au long de la nuit. Certains ajoutaient même un bois de vert pour ralentir la combustion. C’est évidemment une source considérable de particules fines et de gaz brulés de façon imparfaite. Par contre, pendant les périodes froides quand les poêles tournaient à plein régime, la fumée brûlée.

Les poêles à bois sont devenus plus efficaces ; certains modèles utilisant jusqu’à 92% de l’Énergie contenue dans le bois.