Essence de bois/ Bois de chauffe :
En plus du séchage, ce qui conditionne la qualité du bois réside dans ce qu’on appelle la valeur calorifique.
Des bois durs pèsent davantage et fournissent plus de chaleur que des bois poreux, à volume égal.
(Par exemple : une bûche de chêne fournit 60% de chaleur de plus qu’un bûche d’aulne blanc. Mais à poids égal, l’aulne blanc et le chêne libèrent la même quantité de chaleur.)
Auparavant, les essences dures ont toujours eu la réputation de fournir le meilleur bois de chauffage, et souvent seules quelques essences ont été utilisées. La raison principale était la très mauvaise isolation des maisons.
Avec des habitations modernes et mieux isolées, il est judicieux de brûler une essence légère en même temps qu’une grosse bûche de bois dur, si possible du Hêtre, du Frêne, du Chêne, de l’Érable. Cette dernière se consumera longtemps après que les autres auront été réduits en cendre et empêchera le feu de s’éteindre complétement.
L’idéal est du bois léger fendu fin pour l’allumage, et le froid modéré. De grosses bûches de bois dur pour chauffer la nuit, et par grand froid.
Pour les foyers ouverts, évitez les résineux qui projettent des braises. (Sapin, Châtaignier, Acacia, etc.…)
Ci-dessous un tableau : Attention à ne pas s’en tenir aveuglement aux chiffres.
Les valeurs calorifiques : ce sont des moyennes calculées avec des arbres de tout pays, et les variations peuvent être importante pour chaque essence. Les écarts viennent de la vitesse de croissance, l’altitude, les conditions climatiques, une terre pauvre ou riche ou humide, etc....
Le meilleur bois est celui qui pousse à proximité, du bois local.

