Séchage & Empilage :

Le bois de chauffage est meilleur quand il peut sécher rapidement, il sera donc moins sujet aux attaques fongiques.

Pour cela, du vent, du soleil et une protection de la pluie. Installez votre pile dans un endroit venteux et ensoleillée, la priorité étant au vent. Ainsi, beaucoup d’eau s’évaporera. (Simplement le bon endroit et là, où vous feriez sécher votre linge !)

Truc & Astuce : Si vous avez une pompe à chaleur ou un climatiseur, utilisez-leur excèdent d’énergie pour sécher artificiellement le bois, le ventilateur souffle en continue sur le bois.

Pour le bois vert, l’idéal est une pile la plus aérer possible, à l’abri de l’humidité du sol et de la terre.

La pile de bois doit être protégée de la pluie par des panneaux de tôle noire ondulée. Ils emmagasinent la chaleur qui accélère le séchage et permettent en plus l’aération au sommet de la pile. La combinaison de la couleur noire et du soleil est gagnante. La couleur noire absorbe les infrarouges du soleil et stocke ainsi la chaleur. Plus la couleur est sombre, plus elle absorbe de lumière, et par là d’énergie lumineuse, qui se transforme en chaleur. (Par exemple : On profite de cette source d’énergie avec les « panneaux solaires », des panneaux noircis où circule l’eau pour la chauffer.)

On peut utiliser la bâche en plastique mais l’aération ne sera jamais la même qu’un toit en dur.

Entre le moment où le bois est vert et celui où il est très sec, le volume diminue de 7 % ˂ 20%, selon les essences.

L’écorce étant étanche, il peut être intéressant pour la réalisation de la pile de bois, sur les couches inférieures de la pile, de positionner l’écorce vers le bas, pour protège le bois de l’humidité du sol. Et sur les couches supérieures, positionner l’écorce vers le haut, d’autant si la pile n’est pas correctement couverte.

Dans tous les cas, n’oubliez pas le bois sèche par les extrémités.

Le temps de séchage :

La plupart des essences sèchent vite quand le bois est débité/ fendu après l’abattage, surtout quand on joue avec les saisons et les conditions de vent.

(Beaucoup de gens prétendent que le bois de chauffage doit sécher pendant trois ou quatre ans, mais c’est en général le résultat de l’expérience d’un bois qui n’a pas été débité et fendu à temps, abattu assez tôt dans l’année ou stocké dans un endroit insuffisamment aéré.)

D’autres confondent le bois d’œuvre et le bois de chauffage. Pour les bois de construction, le temps est rallongé pour éviter qu’il ne fende ; par contre, pour le bois de chauffe, il est préférable que le séchage soit rapide.

Un séchage réussi réside dans la longueur des bûches- du bois court et fendu, sèche plus vite que du bois long.

Le fendre accélère le séchage, puisque l’écorce maintient l’humidité.

L’humidité s’échappe 10 à 15 fois plus vite par les extrémités que par les flancs.

Rubrique : La combustion :

Simplement, en 3 étapes :

- L’Évaporation : quand une bûche est dans le feu, l’eau du bois commence à s’évaporer, à 150°C Pas de production de chaleur.

- L’Émission des gaz : la température augmente et le bois commence à laisser échapper des gaz combustibles. A cette étape, ce n’est pas la bûche qui prend feu mais la combustion des gaz qui s’échappent du bois. Quand le bois est vidé de ses gaz alors, la 3ème étape commence.

- La combustion des résidus charbonneux : Le bois s’est transformé en charbon de bois et se met à rougeoyer de 550°C ou plus. A partir du moment où les gaz se sont échappés, il y a besoin de beaucoup mois d’oxygène.

En pratique, les 3 phases s’opèrent en même temps et se renforcent mutuellement.

Le bois sèche jusqu’à ce que les gaz s’échappent, ceux- ci s’enflamment quand ils rencontreront l’oxygène de l’air, atteignent une certaine température.

Les flammes sont des gaz de combustion qui brûlent. Ils brulent à une température d’environ 350°C et ils ont besoin de beaucoup d’air pour que la combustion soit optimale.